Depuis le 1er janvier 2017, la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement a mis en place le congé du proche aidant pour faire face à la perte d’autonomie des personnes âgées. Ce congé s’adresse à tous les salariés présents depuis au moins un an dans leur entreprise.
En quoi consiste le congé du proche aidant ?
Cette disposition vise à prendre en charge la dépendance des personnes âgées ou handicapées. Le proche aidant doit résider avec la personne dépendante ou entretenir avec elle des liens étroits et stables, même si aucune parenté ne les relie. Ce congé peut s’élever à trois mois consécutifs maximum. Cette période est renouvelable mais ne peut excéder un an sur l’ensemble de la carrière du proche aidant. L’ancienneté du salarié dans l’entreprise doit être d’au moins un an et la personne aidée résider en France de façon stable et régulière.
Comment faire pour bénéficier de cette aide aux personnes âgées ?
Cette disposition contre la dépendance nécessite d’effectuer une demande à son employeur au moins un mois avant le début du congé. Il peut démarrer immédiatement si une urgence le nécessite ou si la personne aidée ne peut plus être hébergée dans l’établissement qui la prenait en charge. Le congé de proche aidant n’est pas rémunéré mais l’aidant peut être employé par la personne aidée si cette dernière bénéficie de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou de la Prestation de compensation du handicap (PCH).
Une aide aux personnes âgées qui s’adapte à l’évolution de la société
Le congé du proche aidant a été instauré pour s’adapter aux évolutions de la société. Ainsi, en France plus de 8 millions de personnes, dont 4 millions sont salariés, aident au quotidien un proche en perte d’autonomie. Cette disposition soulage ainsi les aidants et leur offre un véritable statut pour les aider à remplir leur mission.
